Ils ont des chapeaux ronds, vive les macarons !
(Et c’est bientôt prêt, dis ?)
Petite pause de fin de journée, à la tea room.
NDLaGB : encore à la tea room ? Ben oui, encore… C’est effectivement un personnage récurrent, incontournable même, des journées laborieuses laborantesques. Par la force des choses : Zebigbigbigboss a été formel, point de boisson ni de nourriture dans le labo, pas même dans les bureaux. Quiconque souhaite se désaltérer ou casser une petite graine doit donc se translater vectoriellement jusqu’à la tea room.
NDLaGB bis : Ou bien attendre que Zebigbigbigboss ait tourné les talons et se précipiter alors pour piocher allègrement dans son tiroir secret spécial fringales de coin de paillasse.
Petite pause de fin de journée, à la tea room, donc. Thé fumant et chocolat, soupirs d’aise et conversation qui clapote doucement de marques préférées de cônes pour pipettes en congrès à venir en des lieux forcément exotiques. Et puis aussi en anniversaires. Et tiens, d’ailleurs, c’est l’anniversaire de H., demain. On devrait bien préparer un petit morning tea surprise, ça lui ferait plaisir.
NDLaGB ter : toutes les occasions sont bonnes pour 1-boulotter des gâteaux, 2-boulotter des gâteaux, 3- boulotter des gâteaux, 4- aller au pub et 5- boulotter des gâteaux.
Hum, c’est vrai, c’est une rudement bonne idée, tiens ! En plus, ça fait au moins six jours qu’on n’a pas eu de morning tea, ça commence à faire rudement trop longtemps. Allez, pour la peine, je fais des macarons !
Et c’est ainsi que le soir venu, reviendue et fort fourbue, LaGB se vut vit obligeue obligée de sortir à nouveau de leur tanière batteur à œufs, poudre d’amandes, sucres et colorants. Un petit coup d’œil à the ultimate recipe of the death that kills just everything for ever and ever, histoire de ne pas se mélanger les fouets à œufs entre les proportions et hop ! à l’attaque !
Et hop ! une petite ganache chocolat, orange, citron vert et vanille. Et hop ! un premier mélange poudre d’amandes, sucre glace et blancs d’œuf. Way too easy !
Et hop ! quelques litres gouttes de colorant rouge. C’est que H., elle aime beaucoup le rouge, il faudrait voir à ne pas la décevoir…
Et hop ! une meringue à l’italienne. Et hop ! un peu de macaronnage. Easy, peasy, lemon squeezy !
Et hop ! encore quelques tonneaux gouttes de colorant rouge. Et dammit ! La bouteille est vide et l’appareil à macarons particulièrement pâlichon pour un rouge qui se veut profond… Qu’à cela ne tienne, jouons donc les apprentis coloristes.
Et hop ! quelques gouttes de bleu. Ah ben en fait, non… C’est pas très heureux, tout de même, ce mauve kaki qui tire sur le caca d’oie. Un peu de jaune pour éclaircir, alors ? Non plus, ça tire sur le citrouille qui aurait vu passer bien trop d’Halloween. Un peu de rose, peut-être ? Mouais… Peut-être encore une pichenette, tiens, histoire d’intensifier ce presque sympathique vieux rose flétri ? Hum ! On va peut-être arrêter les dégâts, cette fois, non ? Et puis on dira que c’est conceptuel, ce marron beige délave qui tend vers le taupe écrasée terre de sienne dilué. C’est surtout que de rajout en rajout, voilà un appareil à macarons qui finirait plus par tenir de la pâte à crêpes qu’autre chose… Dammit again !
Une heure et des poussières plus tard, la première fournée est enfin cuite. Enfer, malheur, passe-moi donc le beurre, si la couleur se révèle finalement moins rebutante que redouté, les coques ont toutes, dans un grand élan de solidarité pâtissière, déclaré une crise aigue de crevasses et craquellent encore de toutes parts après leur sortie du four. Ganache sur la poudre d’amandes, une armada de moucherons suicidaires a fourbement profité d’un instant d’inattention pour lancer une grande opération kamikaze sur les coques de la seconde fournée. Et les voilà tout englués dans le sucre, battant misérablement des ailes… Holy f*cking sh*t !
Qu’à cela ne tienne, hors de question de se laisser abattre, on ne va tout de même pas baisser les bras pour si peu. Les coques emmoucheronnées serviront pour le dessous des macarons, on ne les verra pas, ça fera des protéines en plus et ça rajoutera un petit côté croustillant bienvenu. Et puis, tant qu’à faire, hein, on dira que les coques craquelées, c’était fait rien que tout exprès (d’abord !) pour avoir des macarons de St Emilion. Et toc ! En revanche, on oubliera le plus innocemment du monde de prendre cette fournée de macarons en photo : faudrait tout de même voir à ménager un tant soit peu son ego pâtissier.
J’apporte une touche solidaire… Ma dernière fournée avait un air de mardi gras, jaune comme une crêpe ! Reconversion (chic) oblige, j’ai réduit en poudre et maintenant je saupoudre du macaron…sur mes yaourts !
Je les ai emmenes quand meme, apres avoir trie les plus craqueles. Et finalement, ils etaient bons, l’honneur est sauf ^^. Mais quand meme, groumpf…
Je n’ai pas eu le temps d’essayer de faire des loukoumades, il faut vraiment que je m’y colle !
Oh non…je déteste les malédictions macarons quand tout se met à aller de travers d’un coup! (j’aime beaucoup le coup des moucherons j’imagine ta tête en les trouvant là!) bon j’attends la prochaine fournée pour la photo alors?
et merci d’avoir decerné le prix de « recette de la mort qui tue » à ma recette de macarons! tu dois la connaitre mieux que moi maintenant je n’en ai pas fait depuis 6 mois!!!
et très chouette cette nouvelle bannière!
C’etait ma premiere malediction macarons mais elle etait belle !
Prochaine fournee tout bientot (les collegues sont devenus accros), la photo arrivera vite, promis ! Enfin, si je ne les rate pas a nouveau, quoi
La photo en noir et blanc…c’est pour ne pas réveler le secret de cette magnifique couleur des macarons???
Quel courage de faire des macarons pour ses collègues de bureau…ceux de mon mari ont plûtot droit a un gateau au yaourt…!
Et heureusemant que je lis les commentaires, mon empressement à vous lire m’en avait fait oublier de voir la nouvelle bannière! Au revoir joli kangourou…
Dammit ! Je suis demasquee pour la photo en noir en blanc
Pour les macarons, j’avoue, c’est (en partie) de l’orgueil mal place : les collegues en sont dingues, c’est so French !
On a parlé de boulotter des gâteaux…? J’ARRIVE.
Les gateaux rates, ca marche aussi ?
rahhhh down under aussi existe la malédiction du macaron!
moi, maintenant je fais des financiers c’est moins susceptible ces bêtes là!!
Moins susceptible, le financier ? La recette, la recette !
Alors tu mélanges 125g de poudre d’amande, 60g de sucre en poudre 10g de farine, tu ajoutes 3 blancs d’oeuf puis 25g de miel
Ensuite, tu mets 60g de beurre dans une casserole et tu le fais chauffer jusqu’à ce qu’il devienne noisette (marron quoi) puis tu mélanges au mélange
ensuite dans des moules puis 180°C pendant 1à à 15 min
et ensuite, tu boulottes!
Ca y est, ils sont au four, nos premiers financiers noisette-framboise (on n’a pas fait dans l’original)… Verdict dans pas longtemps du tout, le suspens est a son comble.
Merci pour la recette !
Alorrrrrrs?
Alors ils etaient cro, cro bons ! LeGouteurBoulotteur a ete conquis, les collegues aussi. M’est avis que je vais en faire tres, tres souvent… Merci encore !
Le macaron, je laisse le soin aux autres de me les faire … Je suis pas assez « stricte » dans mes suivis de recette pour en faire.. Faut toujours que je rajoute un truc, la balance est pas ma copine …
Mais je réussis bien les bugnes, les tartes aux chocos et tiramisu ^^
Bref, si je viens down under, ne t’étonne pas si tu me vois débarquer la bave aux lèvres (mais sans moucherons steuplait !)
J’ai une forte tendance a rajouter/modifier/experimenter (et pas qu’en cuisine, au boulot aussi, ce qui pose parfois souci…)… Mais pour la boulangerie et la patisserie, je me strictifie joyeusement. J’adore le cote un peu long, un peu « exigeant » de ces recettes-la et je m’y colle avec grand plaisir.
En revanche, je suis une tarte en tiramisu…
(pour les moucherons, je ne garantis rien mais on peut essayer de faire sans )