En passant par Clunies Ross Street
Clunies Ross St. est l’une des rues les plus incontournables de Canberra (enfin, à nos yeux…) : outre le labo dans lequel officie LaGB, cette rue accueille en effet à son bord l’Australian National University, haut lieu de nos déjeuners en tête-à-tête du jeudi (les hamburgers du Pajenka’s Cafe convaincraient un végétarien forcené) et le jardin botanique national (Australian National Botanical Gardens).
Jardin botanique qui fête en ce moment ses 40 ans d’existence, occasion de célébrer la flore locale, de mettre en valeur le travail de titans réalisé par les équipes scientifiques et techniques mais aussi de sensibiliser un peu plus encore le grand public à la préservation d’un patrimoine extrêmement précieux.
De nombreuses manifestations vont s’égrainer jusqu’au 1er décembre. A n’en pas douter, ces prochaines semaines nous verront donc encore régulièrement flâner le long des sentiers qui sillonnent le parc, la truffe au vent, guettant avec un plaisir non dissimule les bizarreries de la flore locale. Sans oublier de jeter un œil par-là auparavant, histoire de ne rien rater… Chouette, non, comme initiative ?
Nos précédentes promenades au milieu des espèces endémiques et introduites nous ont d’ores et déjà offert un aperçu fort sympathique de la variété et de l’adaptabilité de la flore australienne à un milieu somme toute assez hostile. Une petite visite, ça vous dit ?
Et on attaque avec Alf les Banksia, genre emblématique de l’Australie, qu’il n’est pas rare de croiser au détour d’un jardin. Les fleurs s’érigent en brosses et une des espèces est joliment baptisée du nom de Birthday candles… Sacré exemple d’adaptation, les graines d’une majorité d’espèces ne germent qu’après incendie !
Au tour maintenant d’E.T. qui n’a trouvé qu’une biscotte pour se raser du genre Grevillea, non restreint à l’Australie puisqu’également rencontré en Nouvelle Calédonie ou en Nouvelle Guinée. Par chez nous, il s’agit d’espèces buissonnantes/prostrées, on a hâte de se trouver nez à nez avec les especes plus imposantes…
Et voici Telopea speciosissima (à vos souhaits !), emblème de New South Wales. Les grappes de fleurs composant chacune des inflorescences sont un terrain de jeu sans cesse renouvelé pour les fourmis… et les photographes en herbe !
Réunis pour la bonne cause, deux emblèmes australiens… Le mimosa (wattle, dont on trouve une palanquée d’espèces endémiques par ici) et l’eucalyptus a fleurs roses.
On croise énormément de palmiers et de fougères, arborescentes ou non, lieu de rendez-vous favori des perruches qui jouent à cache-cache entre les frondaisons, sous les cris moqueurs des currawongs (inoffensifs, à ne pas confondre avec les magpies…).
Un peu plus au soleil, encore emmitouflés dans leur douillette combinaison hivernale, voilà les kangourous du jardin ! Pas farouches pour deux sous et affichant même un petit air blasé des plus réussis. C’est qu’ils doivent en voir régulièrement, des touristes ébahis…
Encore un peu plus au soleil, les water dragons se prélassent et papotent à grand renfort de tong-tong-tonggg. Rappelez-vous…
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A n’en pas douter, notre prochaine balade sera fort riche en découvertes botaniques, le printemps éclatant avec une exubérance fort appréciable depuis deux ou trois semaines. On vous racontera !