Page d’écriture
A Whakarewarewa (prononcer Fakaréouaréoua) (avec un « r » qui tend vers le « l ») (ou Waka Village, ça marche aussi et ça permet de moins s’emmêler les pinceaux et les cordes vocales), à Whakarewarewa, donc, d’aucuns sculpteurs sont très à cheval sur la protection de leurs œuvres. Et affichent la couleur dès la porte de leur boutique. Gare à ceux qui oseraient photographier à tout va, bravant ainsi les lois du copyright. Enfin, du copy write plutôt, pour être exacts. La punition serait, d’après ce qu’il se murmure, terrible : des lignes d’écriture, au moins 200, passées à recopier sans relâche le véritable nom du village, Te Whakarewarewatangaoteopetauaawahiao (à vos souhaits !) (37 lettres, mot compte -au moins- triple au Scrabble, qui dit mieux ?). Le tout sans faute et sans pause. Tremblez, photographes égarés !
(par contre, et heureusement, il n’était, semble-t-il, pas interdit de photographier ladite pancarte. On a eu chaud !)
Le village d’ »Y » peut se brosser pour imposer une telle punition !
Effectivement ! Remarque, au bout de 200 Y a la suite, a mon avis, on voit double aussi…
Bon sang, déjà que je suis enrhumée et que ma diction n’est pas au top, mais là… c’est pire que tout !
A mon avis, un nom pareil, ca fait un excellent exercice de diction pour fins de soirees arrosees… Non ?
Obnubilée par le nom du village, j’avais pas trop fait attention au « copy write ». Mignon tout plein, à tel point qu’en effet, on n’a envie de ne photographier que l’avertissement. Et pas seulement à cause de la punition.
N’est-ce pas ! Ca nous a fait beaucoup rigole, c’etait effectivement tres mignon (et puis, tout de meme, qu’est-ce qu’on est fiers quand on arrive a detecter une faute en anglais dans le texte… On ne s’en lasse pas !)