Namadgi’s walk, it’s a bit steep !

Le Chercheur d’Oz n’a pas froid aux yeux. Parfois, il devrait…
Le Chercheur d’Oz fait confiance aux spécialistes. Parfois, il ne devrait pas…
Le Chercheur d’Oz refuse d’abandonner en cours de route. Parfois, il devrait…
Le Chercheur d’Oz est têtu. Parfois, il ne devrait pas…

Car pour cause d’yeux plus gros que les jambes et de spécialiste un peu moisi pas très futé, LaGB et LeGB viennent de rentrer clopin-clopant d’une randonnée quelque peu trop ambitieuse dans le parc national de Namadgi… Apres nous avoir proposé des balades de vingt minutes (est-ce qu’on a l’air de touristes grabataires ?), le ranger rencontré au centre des visiteurs nous a conseillé de monter au sommet de Mount Tennent. Il nous annonçait une marche pépère de quatre heures aller-retour, sans aucune difficulté. Le guide (ouvert lorsque nous suions déjà sang et eau, soit beaucoup trop tard) a rétabli quelques vérités d’importance : non pas quatre mais six heures aller-retour, un sentier qualifié de très raide et désigné comme la marche la plus difficile de cette partie du parc…

Ah ça ! les points de vue étaient à couper de souffle mais bigre, le sentier aussi ! En résumé, notre randonnée du jour, c’est
-15 km aller-retour
-15% de dénivelé
-15 litres de transpiration évaporés pendant la montée (par personne)
-6209 râleries à base de « J’en ai marre de souffler comme un phoque atteint d’emphysème »
-25 hallucinations prenant la forme d’un verre de Coca glacé
-10 figues sèches, 2 pommes et 2 biscuits grignotés à deux en cours de route
-une chaussure de LeGB rendant l’âme la semelle lors de la descente
-57 malédictions prononcées à l’encontre du ranger peu malin (principalement à base d’ampoules insoignables)
-31 fous rires à imaginer notre démarche de demain, qui risque fort de tenir du clopinement de musk duck
-1 demi-tour lagbien sous le coup de la fatigue (et de la colère) à 1 km du sommet
-très vite suivi d’un 2nd demi-tour parce que « c’est pas 1 km qui va me faire peur, non mais ! »
-des panoramas de toute beauté, qui valaient bien le déplacement et les courbatures qui ne manqueront pas de suivre (dans notre grande magnanimité, nous accorderons ce point au ranger d’opérette)
-la grande fierté d’être allés au bout tous les deux malgré le dénivelé, les jambes en guimauve et l’impression de ne jamais pouvoir y arriver
-la sensation si agréable de bonne fatigue (et la certitude de nous coucher comme les poules ce soir)
-l’envie de retourner marcher dès le week-end prochain… mais sur des sentiers que nous aurons choisi cette fois !

Bonne nuit, les gens !

NDLaGB : la photo ? De microscopiques champignons croisés sur un tronc d’eucalyptus en cours de route. Les photos de la randonnée à proprement parler arriveront très bientôt. Mais pas ce soir, c’est l’heure d’aller dormir…

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