Le vent fripon…
(PduQ, ce gène dont si peu ont eu vent…)
Un après-midi bibliographie, concentré et fort studieux, histoire de se mettre en jambes pour le nouveau projet qui commencera somme toute, dans bien peu de temps. De lien en lien, d’article très sérieux en article très sérieux, on finit forcément par s’éloigner de son sujet de départ. Ce qui peut faire perdre du temps, à force de faire le grand écart entre moult disciplines (sans même parler des soucis que cela pose quand on est souple comme un vieux manche à balai rouillé).
Mais parfois, comme aujourd’hui, on tombe sur des pépites… Des pépites qui font pouffer sous cape ou franchement rigoler devant son écran (même si l’on se doit normalement d’arborer une mine de circonstance… Au choix : concentrée, endormie ou renfrognée). PduQ, il faut bien l’avouer, est a hell of a name pour un gène… L’histoire ne dit pas encore si ledit gène a été baptisé de ce sobriquet bien senti par hasard ou si, au contraire, c’était fait tout exprès comme cela arrive assez régulièrement (le scientifique est un petit farceur).
C’est ainsi que le génome d’Arabidopsis, entre autres, se retrouve jonché de gènes au nom bidouillé tout spécialement pour l’occasion. Clark kent et superman côtoient kryptonite, werewolf taille une bavette avec sex1 ou sex4, les lsd1 à 5 s’éparpillent gaiement d’un chromosome à l’autre, etc. Ce qui ne facilite pas toujours la tâche (chercher des photos de plantes sex1 dans Google Images, c’est s’assurer quelques surprises fort peu vêtues et parfois follement acrobatiques) mais qui garantit des sourires, voire quelques éclats de rire lors des longues et reloues austères séances d’épluchage d’articles. De quoi avoir très envie de claquer une bise aux farfelus découvreurs des gènes en question…
Formidable !
Il y a aussi un dinosaure qui s’appelle « Hogwarts » (l’école de Harry Potter) ou mes neurones me jouent des tours ?
(insérer ici une recherche rapide)
Apparemment, la première option est la bonne.
Hehe, je ne connaissais pas ledit dinosaure mais ca ne m’etonne guere : je me suis amusee a jeter un oeil aux mutants de drosophile et j’ai pu verifier qu’il n’y a pas que les vegetalistes qui s’en donnent a coeur joie…
(inserer ici une #DanseDeLaJoie)
Le gène « pue du cul » ?
J’adoooooore ! Ça me rappelle la mouche qui pète de Les Nuls : http://www.youtube.com/watch?v=OKobbtAzZCI
Vive la science, moi je dis !
Ouais, vive la science ! Et vive m’dame Patate aussi !