It’s near beyond the moon
(Lake Tekapo, 30-12-2012)
Il y a de cela au moins pfiou ! tout ça (pensez donc, c’était l’année dernière !), nous traînions nos guêtres en Kiwi-Land, l’œil frétillant et le poil soyeux. Et de balade en découverte, on a fini par arriver sur Tekapo, son lac, ses montagnes, sa petite chapelle, ses sushis fantastiques et son froid de mammouth laineux.
Et depuis, entre LeGB et saGB, c’est la guerre de tranchées pour savoir qui, de Rotorua ou de Tekapo, gagne la palme du souvenir le plus magique de ces quinze jours de vadrouille. Les autres souvenirs n’étant vraiment pas loin derrière, la Nouvelle-Zélande ayant ceci de merveilleux que la magie et l’ébahissement sont toujours là, juste là au bout de la chaussure ou de la route, à vous tendre les bras.
LeGB est formel, #TeamRotorua. Voilà.
LaGB, pour toute émerveillée qu’elle soit par les manifestations volcaniques qui permettent de manger des flageolets sans risque se déboucher les narines, a, elle, le cœur qui bat un peu (heureusement, d’ailleurs), voire beaucoup pour Tekapo. Mais ça, c’est aussi sans doute à cause de MamanGB qui avait été toute bouleversifiée par ce petit coin de l’Ile du Sud.
PetiteLaGB devenue grande avait donc le cœur qui battait un peu la chamade en arrivant sur Tekapo. Et l’estomac un peu chamboulé, aussi, la faute aux virages. Mais là n’est pas la question…
Et il n’a guère fallu que vingt secondes sur place pour réenclencher le générateur de « Que c’est beau, mais que c’est beau ! ». Le temps que les informations trouvent un neurone un peu moins gelé que les autres, sans doute. Il faisait un froid presque de loup, le vent soufflait fort, fort, fort, on s’attendait presque à voir voler les moutons. Les nuages s’en donnaient à cœur joie et les montagnes s’emmitouflaient dans leurs giboulées contrariées.
Rien de très folichonnement foufou, donc. Peut-être même de quoi faire râler le visiteur transi, non ? Hé bien… non ! Parce que même la tempête ne réussirait pas à ternir la magie de Tekapo. Il flotte dans l’air comme un petit goût de merveilleux, un vrai parfum de bout du monde. Comme un petit air de conte de fée, aussi, avec un lac couleur du temps, des nuages d’argent et d’or, des fleurs chantonnantes et des galets qui sifflent.
Et puis il y a la petite chapelle du bord de lac, une toute petite chapelle qui dit tout le courage de ceux qui l’ont construit, leur envie de vivre là, tout au bout du bout du monde. Des vieilles pierres qui regardent le lac frémir et qui gardent intact le souvenir des pionniers. Des vieilles pierres qui sont de toutes les photos. Des vieilles pierres qu’on n’écoute pas forcement. Et pourtant, en tendant l’oreille, on peut surprendre les récits qu’elles murmurent, le récit des années d’avant, quand la vie était si rude.
PetiteLaGB devenue grande en est sûre, elle a aussi entendu MamanGB qui lui expliquait, il y a pfiou ! tout ça au moins, la vie ici, la vie d’avant les Européens, les gens qui ont quitté leur pays pour un nouvel ailleurs. Et les murs qui murmurent si on prend le temps de les écouter.
Et c’est peut-être ça aussi, la magie de Tekapo, ces brumes de souvenirs qui s’entrelacent…
C’est vrai que tes photos me donnent un air de déjà vu… même si je dois avouer que je ne m’en souviens plus du tout !
C’est tellement beau, reposant, il n’y a pas de mots pour décrire, je crois que le mieux serait de rester là, à contempler la nature en silence (ce qui sous-entend pour ma petite personne mettre du scotch américain sur la bouche de mes marmailles/boulets/crapettes/bouchons/adorables enfants)
Puis-je quand même me permettre de demander un article sur Rotorua, histoire que nous puissions trancher, nous aussi, sur ce qui est le plus beau ?!
C’etait magique ! J’y resterais bien quelques semaines juste a regarder le lac mais LeGB n’est pas convaincu par le cote ermite contemplateur… Tsss!
Rotorua, c’est par ici et puis la aussi. On dira que c’est magique aussi mais pas pareil ^^