But I won’t cry for yesterday

(ne nous remerciez pas pour le petit Duran Duran qui va vous trotter dans la tête toute la journée, c’est la maison qui régale)

Aujourd’hui, hop ! on s’offre un dernier petit coup d’œil dans le rétro avant de filer à la conquête de nos nouvelles aventures down under.

2013 fut une année… mouvementée, pour ne pas dire chaotique, façon montagnes russes épileptiques. Grosses turbulences professionnelles, longue et douloureuse incertitude quant à la suite de notre vie chez les Aussies, demande d’un nouveau visa en forme de chasse au trésor ponctuées d’énigmes que même le Sphinx n’oserait pas poser, renouvellement de passeport en mode course d’obstacles, santé qui flanche (la palme de l’originalité revient sans conteste à la bactérie mangeuse de chair ramenée à l’insu de notre plein gré de notre semaine au Vanuatu) (Wikipédia n’est pas votre ami) (et Google Images encore moins) (on vous aura prévenus !) (et on vous déconseille accessoirement ce genre de souvenir de vacances, les cicatrices sont moyennement seyantes) (sont même pas artistiques, ces bestioles…).

Et puis cette année peut-être encore plus que les précédentes, on a appris qu’être loin, c’est parfois déchirant, quand on voudrait faire, être là, serrer dans ses bras, atténuer la peine, adoucir la perte mais qu’on ne peut simplement pas. Parce que les bras télescopiques, il n’y a qu’Inspecteur Gadget qui en ait. Et c’est bien dommage (l’Inspecteur Gadget n’est pas prêteur, c’est là son moindre défaut).

En même temps et pour les mêmes raisons, 2013 aura été une jolie année, un peu cabossée mais jolie, oui. Parce qu’on a tenu bon, parce qu’on a tenu le cap, main dans la main, qu’on s’est dépassés, malgré tout et qu’on n’a même pas perdu notre sens de l’humour (qui est peut-être même devenu encore plus désastreux qu’avant) (plaignez-vous, les gens, plaignez-vous).

Il y a eu de forts doux moments aussi : on a déménagé dans un véritable petit nid, on a adopté un gros Homer-le-chat, on a rencontré des gens fantastiques, fait plein de découvertes, cuisiné follement, fait la fête aussi souvent que possible et encore rajouté moult entrées à notre liste d’envies vadrouillesques. Et puis, aussi et surtout, on a fini l’année en étant de retour au pays, en famille. Et ça, c’est tout bonnement fantastique (accessoirement, on s’est transformés en –gros- letchis bien ronds –et bien grassouillets aussi) (mais on y reviendra).

2014 sera, on l’espère, plus douce que la précédente, parce que flûte ! Et fort chargée en voyages z’et découvertes, ce serait rudement chouette. On a un peu laissé les aventures nez au vent de côté ces derniers mois et il est plus que temps qu’on reprenne le collier, que diantre…

Pas vraiment de résolution (parce qu’on n’est rien que des z’affreux) si ce n’est de savourer notre sérénité et recommencer à partager pour de bon tous ces petits bonheurs que nous offre notre vie down under. Et ce n’est déjà pas si mal. Surtout que si on en croit le test ci-dessous, on est bien partis : nos trois mots de 2014 devraient être Experience // Humour // Love. Tout un programme !

Takei

 

10 thoughts on “But I won’t cry for yesterday

    • lagrandeblonde Post author

      Que 2014 sera chouette, c’est certain !
      (Freedom, c’est LA grosse radio à la Réunion. Si c’est pas un signe, ça…)

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  1. Ollie

    Toute une année en Australie, je vous envie, je regrette tellement les 5 mois que j’y ai passé ! Bonne année 2014 et au plaisir de vous lire !

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  2. mariel75

    Bonne année 2014!
    J’ai lu: love, intelligence et experience :)

    Chez nous 2014 sera l’année des voyages: nous retournons en Nouvelle-Zelande. Peut etre que cette fois ci nous aurons l’occasion de nous croiser :)

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  3. Blonde paresseuse

    Les retrouvailles sont joie et les au-revoirs déchirants. C’est moins loin pour moi mais la peine est la même.
    Je pense bien à vous au bout du monde et j’espère que 2014 sera une jolie année.

    Humour
    Success
    Love

    Ça me va bien.

    Des bisous

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