Let’s go tweet tweet #29

(Hello, cutie!)

La semaine dernière, il y a eu pour quelques heures un fort trognon (et fort menu) passager clandestin au labo. Un minuscule spotted pardalote retrouvé les deux fers en l’air au pied d’un arbre par LaGB qui était déjà en retard pour aller bosser. Forcément, il a fallu le récupérer et le mettre à l’abri le temps qu’il récupère. Et quoi de mieux qu’une boite à glace pour servir de nid douillet ? C’est confortable, relativement spacieux pour un si petit piafounet et puis, surtout, c’est à peu près tout ce qu’on peut trouver d’oiseau-friendly dans un labo…

Fort heureusement, il n’a guère fallu de temps à notre délicat emplumé pour retrouver et ses esprits et son allant. Et il a tant et si bien retrouvé d’allant qu’il a très vite décidé que la boite à glace ne lui plaisait guère. Il a donc, très mignonnement, soulevé le couvercle de ladite boite et pfff ! il était parti.

Enfin, presque parti. C’est que pour retrouver la liberté, il lui restait deux jeux de portes à franchir… Et il a donc voleté de store en étagère, au nez et à la barbe d’une LaGB un tant soit peu ennuyée. Heureusement, au bout d’une bonne grosse demi-heure de course-poursuite au ralenti (histoire de ne pas trop stresser le mignon empêcheur de bosser en rond) (au passage, force est d’avouer qu’essayer de récupérer un oiseau paumé dans un open-space, c’est un peu comme jouer à 1, 2, 3, soleil avec  un caméléon sous acide) (c’est-à-dire relativement compliqué) (mais ça fait bien marrer les collègues, c’est toujours ça de pris), ledit piaf a fini par se lasser de jouer au mammouth et au passereau chat et à la souris et s’est laissé attraper.

Avec une certaine dose d’ennui et de fatalisme dans le regard. C’est qu’il n’avait de toute façon guère le choix : les ornithologues du bâtiment d’à côté étaient en chemin avec les filets, les sacs, les appeaux, les chapeaux et tout le toutim (il semblerait que l’ornithologue ait une légère faiblesse pour tout ce qui a trait à Indiana Jones…).

Deux séries de portes plus tard, notre petit clandestin à plumes recouvrait sa liberté. Qu’il célébrait en se frottant le bec contre une branche, un peu dépité sans doute de ne plus pouvoir jouer les vedettes… Et peut-être aussi un brin ennuyé d’être ainsi tout ébouriffé d’avoir été transporté dans le creux de la main. Ça ne fait pas très héros, tout de même, d’avoir la plume de travers…

Un peu plus tard, c’est une LaGB toute guillerette (et fort fière) qui est allée retrouver les Indiana Jones du bâtiment d’en face pour leur annoncer que la mission ‘Rattrape ton piaf’ était finalement annulée. Et pour le coup, elle a gagné un café. Elle est pas belle, la vie ?

One thought on “Let’s go tweet tweet #29

  1. ampelopse

    Je te decerne le premier prix de « rebiscouleuse » de petit piaf qui n a pas regarde ou il volait!
    Cela m arrive souvent…ils se scratchent sur les vitres chez moi!

    Reply

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