La bouquinisite aigue a encore frappé cette semaine, à l’ANU, au sortir du Pajenka’s Café. Un petit coup d’œil aux étals avant de se réinstaller à la paillasse et paf ! Il aura suffi d’une couverture un brin fatiguée et d’un titre honteusement aguicheur pour que la crise se déclenche… Comment résister aux promesses susurrées par « A Key to the Eucalypts » lorsqu’on est soi-même branchée arbres ?

Comment, surtout, ne pas succomber aux charmes surannés de monsieur Blakely, eucalyptologiste de son état, quand on a été soi-même tour à tour, cannàsucrologiste, bananologiste, arabidopsisologue, choufleurologiste et navetologiste avant d’être sacrée tout récemment éblytologue ?

C’est donc la clé des champs eucalyptus sous le bras et le sourire jusqu’aux oreilles que LaGB a regagné ses laborantesques pénates. Pas sûr que le précieux ouvrage s’avère au final d’une utilité quelconque mais qu’importe ! il n’en restera pas moins un petit trésor à feuilleter avec gourmandise. D’autant qu’il serait difficile de faire beaucoup plus « couleur locale » que les eucalyptus…